Cette otite, qui affecte préférentiellement le chaton, répond bien à l’administration d’immunomodulateurs. Le pronostic est le plus souvent bon.

L’otite externe proliférative et nécrosante est une dermatose rare du chat. Elle touche surtout les chatons et se caractérise par des lésions cliniques spécifiques. La pathogénie est incertaine, mais le rôle majeur des lymphocytes T permet de comprendre l’efficacité des traitements adaptés à cette entité. Ainsi, des immunomodulateurs sont appliqués directement sur les lésions ou administrés par voie orale, selon l’animal et la gravité de la dermatose.
ÉPIDÉMIOLOGIE ET PATHOGÉNIE
Épidémiologie
L’otite externe proliférative et nécrosante n’est décrite que chez le chat. Les animaux atteints sont dans l’ensemble des chatons âgés de quelques mois, même si quelques cas sont rapportés chez de jeunes adultes (jusqu’à 5 ans) et chez un chat senior de 14 ans mais présentant des antécédents d’otite récidivante depuis son jeune âge [4, 7]. Les cas signalés ne sont pas assez nombreux pour établir une prédisposition raciale ou sexuelle.